Une importante et persistante vague de chaleur semble s’être abattue sur la France. Comment? 37°C à Tours, 38°C à Paris? Effectivement, ce sont des niveaux rarement atteints dans les climats tempérés. Si ça peut vous rafraîchir un peu, ici on dépasse allègrement les 40°C tous les jours. Et ce n’est pas juste une vague de chaleur. La minimale demain? 29°C à 6 heures du matin. Et 44°C à 17h… à l’ombre. Autant vous dire qu’on ne reste pas trop longtemps au soleil. Il est 23h et il fait toujours 33°C.
Difficile de dormir dans ces conditions. Les systèmes de rafraîchissement les plus courants (et dont est dotée notre maison) est à base de carton fort ou de paille mouillée. On fait passer un fort courant d’air à travers ce dispositif pour obtenir ainsi une sensation de fraîcheur due en fait à l’humidité. Mais si l’air entrant est trop chaud, la sensation de fraîcheur n’est guère satisfaisante…
C’était donc la guerre ce soir pour faire dormir tout le petit monde, d’autant que la tétine d’Antoine était introuvable. On a bien des tétines de rechange, mais Monsieur a ses standards et refuse les Ersatz. Bref, après des passages de lits en lits et de chambres en chambres, Chloé a fini par s’endormir, mais pas les deux autres. Il était 22h30 quand je me retrouve allongé sur le canapé du salon avec les deux compères, bien décidés à ne pas dormir. J’arrive un bref instant à les calmer, mais bientôt Antoine se remet à pleurer. J’essaie pour la énième fois de lui expliquer qu’on ne retrouve pas sa tétine et qu’on la cherchera demain quand Frida se lève d’un coup. Prêt à m’énerver si elle voulait à nouveau changer de couchage, je barre la route de l’escalier. Mais elle se dirige vers la cuisine.
– Qu’est-ce que tu fais Frida?
– Je vais chercher la tétine d’Antoine!
Évidemment Antoine et moi accourrons à la cuisine. J’allume la lumière. Frida a ouvert la poubelle.
Je répète ma question d’un ton incrédule :
– Qu’est-ce que tu fais Frida?
– Je vais chercher la tétine d’Antoine dans la poubelle!
Là je me dis: « C’est pas possible! » Mais une autre petite voix, celle de l’expérience des 3 dernières années, me susurre : « Si, bien sûr, c’est complètement possible! »
Et je sors donc un nouveau sac et commence à vider la poubelle à la main, morceau par morceau. Je vous passe les détails (et non, je n’ai pas pris de photo). Je commence à me dire qu’effectivement, c’était idiot quand finalement apparaît la fameuse tétine!
Mais quelle mouche a bien pu piquer Frida ce matin? Jalousie? Jeu? Défi? Vengeance?
En tous cas, heureusement qu’elle a finit par dévoiler sa cachette avant le passage des éboueurs!…
Voilà, il est 00h30, la température se maintient à 33°C… Deux petites remarques avant d’aller se coucher :
- Lorsque j’insère une photo dans un article, elle s’affiche en miniature pour accélérer le chargement et ne pas gêner la lecture. Mais vous pouvez cliquer dessus pour la visualiser à la taille originale.
- Pourquoi je vous dis ça maintenant? Il y a 3 photos « cachées » dans cet article. Pour les voir, il vous faut avoir un compte sur le site et être connecté… Dîtes-moi si ça marche!
Jajajaja que risa… la Frida siempre tan ocurrente . Lo bueno es que al final del día recapacito y se lo regreso a su hermano jajaja
Saludos !
Oh la lala!!!! Como me hiciste reír!! Esos chiquillos son un show
No puedo creer que la temperatura llegue a 44 grados.
Animo chicos, pronto llegan las vacaciones . Estaré atenta ya que tendrás mucho para contar
Oui! les photos ça marche!
Qui te dit que c’est Frida qui a mis la tétine à la poubelle ?
Oui, 37° c’est beaucoup pour nous qui ne sommes pas équipés .Les cerises ont fermentées sur l’arbre et les framboises sont cramées. Quant à Carbone, le pôvre! C’est une flaque de Carbone étalée sur le marbre du salon!
Ben ce n’était pas moi, ni Claudia et je vois mal Antoine jeter lui-même sa tétine. Ça pourrait être Chloé effectivement mais mon petit doigt me dit que c’est bien Frida.
Effectivement, le coup des photos fonctionne.
Du coup, c’est Frida qui a terminé dans la poubelle ?
Elle l’aurait mérité… Mais bon il parait qu’on vit au XXIème siècle et que ça ne se fait plus, même au Mexique. Dommage…